• Bilan lecture Avril

     

    Avril est déjà fini...

    Côté études, ce mois-ci aura été celui de la découverte d'un nouveau stage mais surtout d'un nouvel hôpital dans une nouvelle ville, et sortir du CHU, ça change beaucoup, le rythme est totalement différent - et m'a beaucoup mieux convenu ! -. Maintenant, je suis en révision jusqu'à mon concours en Juin. Un peu de stress, et surtout beaucoup de fatigue à l'approche de la fin de cette année difficile, j'ai hâte de voir tout ça derrière moi.

    Et le mois s'est fini par un évènement que j'attendais avec impatience : le festival l'Ouest hurlant ! Un festival de l'imaginaire, où j'ai pu rencontrer des autrices, assister à une ou deux conférences sympas, l'ambiance était top, et je me suis même essayée au sabre laser !

     

    Côté lecture, vu que j'ai été très prise, il n'y en a pas eu énormément, et plutôt des lectures courtes. Mais ce n'est pas grave, je me rattraperais après mon concours...

    Les voici donc :

    Les gens sont beaux, de Baptiste Beaulieu

    Bilan lecture Avril

     

    La croix Brisée, de Sylvia Da Luz

    Bilan lecture Avril

     

    Princesse Sara, tome 1, d'Audrey Alwett et Nora Moretti

    Bilan lecture Avril

     

    Mondes d'aujourd'hui et de demain

    Bilan lecture Avril

     

    Ce qui fait un total de 4 livres, dont 2 romans pour 494 pages lues et 2 lectures graphiques. Et je remarque que je n'ai fait que des lectures jeunesses ce mois-ci !

    Et vous, avez-vous fait de belles découvertes ce mois-ci ?

     

    Image by Анастасия Белоусова from Pixabay


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  • Mondes d'aujourd'hui et de demain

    Mondes d'aujourd'hui et de demain

    Année de publication (en France) : 2021

    Nombre de pages : 216

    ISBN : 978-2-9576983-1-8

    Éditeur : Réparer le langage, je peux

    Résumé :

    La collection Et si ? Une littérature ado écrite par des ados ! A travers cinq récits, collégiens et lycéens toulousains et parisiens nous offrent la possibilité de nous échapper, mais aussi de nous interroger. Dans leurs romans, se révèlent des problématiques de fond qui les occupent et nous préoccupent. Leurs univers romanesques témoignent, sans détour ni tabou, de leur culture, de leur vie au quotidien, de la société qui les entoure.
    Et si la littérature de jeunesse avait le pouvoir de nous éclairer et d'agir ?

    Et si en 2040, Riley et Chloé se révoltaient contre un état qui a instauré la séparation des hommes et des femmes ?

    Et si toute une classe rendait la jeune chinoise Lin responsable du coronavirus ?

     Et si le monde était infecté par une épidémie de zombie ?

    Et si une république du futur inscrivait les plus grands livres sur une liste noire ?

    Et si en 2035, il fallait un certificat de fertilité pour être autorisé à avoir des enfants ?

    A travers 5 romans brefs, écrits collectivement avec des écrivains contemporains, collégiens et lycéens nous révèlent leur propre vision du monde. Des récits qui nous interrogent.

     

    Mon avis :

    Je viens aujourd'hui vous parler d'un beau projet. Il s'agit d'une association qui permet à des collégiens et lycéens, accompagnés d'auteurs contemporains, d'écrire des romans et par la suite de les éditer. Le but est de donner le goût de la lecture et de la littérature aux adolescents. Je trouve ce projet super intéressant, j'aime beaucoup l'idée de permettre à des jeunes de s'exprimer, d'écrire, et de mener leur histoire jusqu'à l'édition, c'est une belle expérience je trouve. (J'aurais adoré avoir un tel projet au lycée.)

    Et donc je vous présente un des livres édités, un recueil de 5 romans brefs écrits par des adolescents : Mondes d'aujourd'hui et de demain. Ce recueil comporte des romans dystopiques. On ressent dans chaque histoire l'impact de la pandémie sur toute une génération d'adolescents et les inquiétudes quant à l'avenir.

    Les romans sont bien construits, dans un style d'écriture fluide et facile à lire. Le fait que ce soit des romans courts fait qu'on peut les lire facilement à un moment où on n'a pas forcément beaucoup de temps, mais ils sont tout de même un peu plus longs que des nouvelles, j'ai apprécié cet aspect. En plus chaque roman comporte quelques illustrations  réalisées par les élèves.

     

    Dossier Nicomède nous parle d'un monde post pandémie (10 ou 15 ans après il me semble) où hommes et femmes vivent séparément, les mesures barrière étant poussées à leur paroxysme, et où des ados se révoltent contre ce système. Il est réalisé sous forme de dossier d'accusation, avec des extraits de journaux intimes, des tracts, des images, des articles de journaux,... Chaque preuve étant accompagnée des chefs d'accusation contre chaque prévenu. On est emporté dans ce procès, on a l'impression de suivre une enquête, c'est très bien construit, chaque pièce à conviction est importante. On a ici une vision de l'avenir sombre.

     

    Virus chinois nous amène auprès de Mia, qui vient de perdre sa maman du covid. Et elle rejette la faute sur Lin, un peu parce que le virus est chinois, beaucoup pour une maladresse et par tristesse. Sauf que ce genre d'acte a un impact qu'elle ne mesurait pas... On suit ici une histoire qui pourrait être parfaitement réelle. Les ados qui ont écrits ça ont conscience de l'impact des mots, et de l'effet qu'ils peuvent avoir sur un groupe de personne qui ne réfléchissent pas individuellement et se contentent d'adopter une pensée commune sans la critiquer. Terrifiant de vérité.

     

    L'adocalypse, c'est l'histoire de jeunes qui se retrouvent au cœur d'une pandémie de zombie. Ils doivent trouver le moyen de survivre, deviner à qui ils peuvent ou non faire confiance. Et peut-être qu'ils ont plus d'éléments sous la main qu'ils ne le croient pour enrayer la fin du monde... On suit aussi les évolutions entre les personnages dans ce court roman, j'ai bien aimé le trio et les relations qu'ils ont malgré ce qui leur arrive.

     

    Cas 9, c'est l'histoire d'un monde où les livres sont restreints, ceux contrevenant à la politique du gouvernement étant mis sur liste noir, et où les enfants sont éduqués à coup de préceptes à apprendre par cœur sans jamais les remettre en question. Et nous rencontrons une adolescente qui n’adhère pas à ce système. Elle va découvrir les dessous de ce qu'elle a toujours connu, mais penser par elle même n'est pas sans risque dans ce monde...

     

    Victoire, c'est l'histoire d'une jeune femme, membre d'une révolution malgré elle, et de la place centrale qu'elle y occupe. L'histoire est bien construite, et son gros point fort, c'est sa chute. Je ne m'y attendais absolument pas !

     

    En bref, un beau projet, avec des romans intéressants, biens construits. Chacun est porteur de son message, plus ou moins pessimiste en fonction du roman.

    Un projet que je trouve superbe ! Bravo à ces adolescents pour leur imagination et leur travail.


    jo-jou


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  • Princesse Sara, Tome 1, d'Audrey Alwett et Nora Moretti

    Année de publication (en France) : 2009 (pour le tome 1)

    Nombre de pages : 48

    ISBN : 978-2-302-01786-3 (pour le tome 1)

    Autrice : Audrey Alwett

    Dessinatrice : Nora Moretti

    Couleurs : Claudia Boccato

    Éditeur : Éditions Soleil

    Résumé :

    Sara, qui a toujours vécu aux Indes, est envoyée dans un pensionnat à Londres pour parfaire son éducation. Elle devient rapidement la star du pensionnat, d'autant que son père lui envoie des lettres surprenantes où il raconte ses investissements dans des mines de diamants. La directrice tente de gâter et flatter son élève jusqu'au jour où deux avoués annoncent la mort du père de Sara.

     

    Ma note : 16/20

    Mon avis :

    Une BD qui me tentait depuis longtemps, et puis j'ai vu l'autrice en dédicace, je me suis dit que c'était l'occasion, alors j'ai acheté le premier tome. (J'ai aussi pris un autre de ses romans, que je suis justement entrain de lire.)

    Princesse Sara, pour moi, c'est toute mon enfance, j'ai vu les dessins animés plusieurs fois (notamment avec ma meilleure amie d'Océan livresque, qui a aussi lu cette BD). Bon, honte à moi, je n'ai jamais lu le roman d'origine de Frances Hodgson Burnett.

    Avec cette BD, j'ai retrouvé l'histoire de mon enfance, celle que je connais par cœur, de façon fidèle, bien qu'un peu moins développée (on n'est pas sur le même format après tout).

    On rencontre Sara, originaire des Indes, qui entre en pensionnat en Angleterre pour faire son éducation de jeune fille. Elle y est l'élève "star", car son père est très riche. Elle y rencontre les autres pensionnaires, noue des liens avec Lottie et Ermengarde, a une antipathie réciproque avec Lavinia (petite peste qui se montre supérieure à tout le monde). Elle rencontre aussi Becky, jeune domestique de la pension.

    Malgré son statut, Sara est une fillette humble, gentille, généreuse, elle est intelligente et pleine d'imagination. J'ai retrouvé le personnage que je connaissais dans les dessin animé, et que, enfant, j'aurais voulu avoir pour amie.

    Et, à côté de tout ce qui est fidèle à ma mémoire, il y a les libertés prises par l'autrice au niveau de l'univers. On trouve dans cette BD un côté steampunk, avec des automates, que j'ai beaucoup aimé. C'est originale, à la fois bien présent, mais sans prendre le pas sur l'histoire que je connaissais.

    Et enfin, les dessins sont superbes, j'ai adoré le trait et la gamme de couleurs choisies.

    On finit sur la fin de la période "petite princesse", et bien que connaissant déjà la suite, j'avais envie de lire tome suivant tout de suite en fermant celui-ci. (Je me suis fortement demandé pourquoi je n'avais pris que le premier...)

    En bref, cette BD a été un vrai retour en enfance pour moi, avec un univers un peu différent très sympathique, et un vrai plaisir pour les yeux.

     

    Citation :

     "Sincèrement, je pense que l'apparence et la fortune n'ont rien à voir là-dedans. Tout ce qui importe, c'est la façon de penser et d'agir."

    jo-jou


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  • La Croix-Brisée, de Sylvia Da Luz

    La croix brisée, de Sylvia Da Luz

    Année de publication (en France) : 2021

    Nombre de pages : 278

    ISBN : 978-2-492984-04-4

    Autrice : Sylvia Da Luz

    ÉditeurAlba Capella

    Résumé :

    La Croix-Brisée nous conte l’épopée d’un groupe d’ados. L’histoire est racontée par Sarah : son père a fait la guerre là-bas, en Angola, mais il n’aime pas en parler… Elle n’a donc pas d’opinion tranchée sur ce sujet. Mais confrontés à une réalité inattendue, lors d’une expérience hors du commun, Sarah et ses amis seront amenés à remettre en question leurs préjugés, liés à la période des grandes découvertes du xve siècle par Vasco de Gama et les navigateurs portugais…

     

    Ma note : 15/20

    Mon avis :

    Un livre reçu dans le cadre d'une opération masse critique de Babelio, sur lequel je ne me serais pas arrêtée sans ça. Et bien je suis contente de l'avoir découvert !

    Il s'agit d'un roman à destination des adolescents/jeunes adultes, dans lequel on suit Sarah et ses amis, des ados venant d'un quartier défavorisé d'une petite ville du Portugal, La Croix-Brisé, dans les années 80. Et ce groupe de jeunes, dont les préoccupations tournent autour des parties de foot et bagarres, de l'acceptation de soi et des amourettes, va vivre une aventure inattendue et partir sur les traces du navigateur Vasco de Gama. En effet, après une découverte étrange, ils se retrouvent prisonniers d'une malédiction d'un autre temps.

    L'intrigue est sympa. Il est question de voyage dans le temps, de malédiction et d'Histoire, le tout mélangé de façon intéressante. L'autrice n'épargne pas ses personnages dans les aventures qu'ils vivent et n'hésite pas à les malmener un peu. Les jeux de relations entre les personnages et leurs discordes ont un impact non négligeable sur leur aventure.

     

    Le groupe d'ado est assez hétérogène, ils sont aussi assez nombreux (huit), donc tous ne sont pas très travaillés, mais chacun a un rôle dans l'histoire.

    Sarah, la narratrice, est une jeune fille courageuse qui, comme beaucoup d'adolescentes, se compare aux autres et essaie de cacher ce qu'elle trouve moins bien chez elle. Elle n'ose pas s'affirmer, et n'agit donc pas toujours selon ses convictions, mais elle va se forger sur ce point et apprendre à dire ce qu'elle pense. Elle passe d'adolescente mal dans ses baskets à une jeune fille plus sûre d'elle. Son évolution personnelle est intéressante.

    La Quille, son meilleur ami, est d'un naturel gentil, et un peu naïf. Pas forcément très doué à l'école, pour autant, il aime apprendre et surprendra ses amis.

    Alberto est un garçon sympa, il est ami avec tout le monde. Droit, il sait ce qui est important et le protège.

    Nattat, jeune fille noire qui a encore toute une identité à découvrir. Ce voyage sera pour elle l'occasion de se rendre compte de son passé et de l'impact qu'il a sur elle aujourd'hui, de mieux comprendre qui elle est.

    Frankenstein, grand garçon maladroit, raciste parce que son père l'est et qu'on ne lui a pas appris à penser autrement, va comprendre qu'à une autre époque, ce genre de pensées avaient des conséquences autrement plus importantes. Il va remettre beaucoup de choses en question et apprendre à réfléchir par lui même.

    Des personnages variés, qui apprendront beaucoup lors de cette aventure. J'ai apprécié les suivre et les voir évoluer, bien que leur nombre, s'il permet de voir leur interaction avoir un impact sur l'histoire, ne permette pas de beaucoup les développer, et donc de vraiment s'attacher à eux.

     

    Concernant le contexte historique, il est intéressant. Je ne me souvenais pas de grand chose sur les découvertes maritimes et cette époque, mais j'ai pu me situer sans problème. Cela dit, je m'attendais à ce que cet aspect soit plus développé. Une petite appendice nous donne quelques informations supplémentaires bienvenue à la fin du roman.

    Mais ce qui est plus développé, ce sont les thèmes du devoir de mémoire et de l'impact de l'Histoire sur notre société actuelle, notre identité. Des messages que je trouve importants à faire passer aux jeunes. Surtout quand on voit la tendance à vouloir aseptiser les œuvres issues de notre passé et gommer ce qui a fait partie de notre histoire parce que ça ne correspond plus aux mœurs actuelles (Je pense notamment aux récentes volontés de remaniement des textes de Roald Dahl et Agatha Christie...). Hors, comment comprendre notre identité et la façon dont elle s'est construite si on efface les traces de ce qui nous a permis d'en arriver où nous sommes ? Ce livre est le parfait exemple de la nécessité de se rappeler du passé et de le transmettre aux générations futures. Un message que j'ai beaucoup apprécié. 

    Le thème du racisme est aussi abordé avec un message de tolérance de l'autre et d'acceptation.

     

    Le style d'écriture est fluide et agréable à lire, la façon qu'a l'autrice de malmener ses personnages nous donne quelques frayeurs pour eux et apporte des notes de suspens appréciables.

     

    La fin est correcte concernant les personnages, bien qu'un peu conventionnelle dans l'épilogue. Ce qui est intéressant, c'est surtout le message laissé, encore une fois, du devoir de mémoire notamment, qui y est bien expliqué.

     

    En bref, un roman intéressant, je ne m'attendais pas à la direction prise, mais elle m'a plu.

     

    En bref, ce que j'ai adoré : Les messages du livre, notamment concernant le devoir de mémoire.

    En bref, ce que je n'ai pas aimé : Qu'on ne s'attache pas beaucoup aux personnages.

     

    Citation :

     "Lorsque je repense aujourd'hui aux exploits des Portugais, je suis moi-même partagée entre honte et fierté. Fierté de faire partie d'un peuple qui a bravé l'inconnu pour aller à la rencontre de cultures aussi lointaines. Honte qu'on ait mis autant de temps à reconnaître ces peuples comme nos égaux."

    jo-jou


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  • Les gens sont beaux, de Baptiste Beaulieu

    Les gens sont beaux, de Baptiste Beaulieu

    Année de publication (en France) : 2022

    Nombre de pages : 32

    ISBN : 979-10-375-0711-2

    Auteur : Baptiste Beaulieu

    Éditeur : Les arènes

    Résumé :

    « Je vais te confier un secret : un être humain, c’est une histoire. Et quand tu connais cette histoire, ça change tout. » 

    Papou est médecin généraliste à la retraite. Un beau matin, il raconte à son petit-fils pourquoi les gens sont beaux. Pour Papou, c’est important de le répéter : le corps humain n’a pas vocation à être façonné par la société, il n’a pas de modèle parfait. Derrière les imperfections se cachent toujours des histoires ou des traces de vie.

     

    Ma note : 17/20

    Mon avis :

    Un album jeunesse qui me faisait de l’œil depuis sa sortie. Je suis son auteur sur instagram, c'est un médecin et un romancier, et j'aime beaucoup ses réflexions sur sa pratique, elles me parlent, donc je m'attendais à ce que cet album aussi. Et je n'ai pas été déçue. Un jour, il faudra que je lise un de ses romans...

     

    Un enfant demande à son grand-père pourquoi il a une cicatrice, celui-ci lui raconte l'origine de celle-ci, et lui explique que chaque corps a une histoire. Et il lui raconte les histoires d'autres cicatrices, d'autres marques de la vie chez des gens qu'ils croisent. Il lui raconte la beauté des corps et des différences.

    Cet album, c'est une ballade à la rencontre de l'autre et de son histoire, une ode à la différence. Il est adapté au niveau de lecture des enfants (tout en parlant aussi à l'adulte qui accompagne la lecture), pour leur expliquer que les différences ont des histoires, et faire passer un beau message de tolérance à travers une belle conclusion.

     

    La plume est simple, à niveau d'enfants, c'est fluide, facile à lire.

    Le livre est aussi très agréable à manipuler, les illustrations de Qi Leng accompagnent parfaitement l'histoire, avec une palette de couleur qui m'a plu, assez vives, qui accroche l’œil, et des dessins sympas à regarder, on a envie de s'y attarder.
     
    EN bref, un bel album sur la tolérance, à lire avec nos plus jeunes et à partager.

     

    En bref, ce que j'ai adoré : Le message que l'album fait passer.

    En bref, ce que je n'ai pas aimé : Ne pas en avoir plus ?

     

    Citation :

     "Je vais te confier un secret : Un être humain, c'est comme une histoire. Et quand tu connais cette histoire, ça change tout."

    jo-jou


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