• Le reflet du thé, de Isabelle Morot-Sir

    Le reflet du thé, de Isabelle Morot-Sir

    Le reflet du thé, de Isabelle Morot-Sir

    Année de publication (en France) : 2020

    Nombre de pages : 226

    ISBN : 979-1096202829

    Autrice : Isabelle Morot-Sir

    Éditeur : Auto-édité

    Résumé :

    Lorsqu’une guerre s’abat sur son pays, Solveig n’a d’autre choix que de rejoindre les rangs de l’armée pour défendre sa patrie et son mode de vie.

    Que valent les efforts et le courage d’une jeune fille égarée dans une telle dévastation ? Comment garder confiance et espoir dans l’avenir et dans l’humanité ?

    À vouloir défendre ses idéaux, ne risque-t-elle pas de se perdre…

     

    Ma note : 15/20

    Mon avis :

    Un roman que j'ai acheté il y a un moment (je l'avais vu passer sur twitter celui-là si mes souvenirs sont bons), et qui a attendu dans ma liseuse jusqu'à maintenant (enfin, maintenant... jusqu'à août, parce que j'ai un peu de retard dans mes chroniques). Je ne regrette pas de l'avoir enfin lu.

     

    C'est l'histoire de Solveig, jeune fille qui finit tout juste le lycée alors qu'une guerre est déclarée car son pays est envahi. Elle est donc mobilisée comme soldat, et plus particulièrement comme tireuse d'élite.

    C'est donc aussi l'histoire d'une guerre entre deux pays qui ont deux cultures, deux idéologies et deux fonctionnements sociaux très différents. Les raisons de cette guerre nous sont expliquées, mais sans entrer dans les détails, car l'histoire est plus à l'échelle individuelle de Solveig.

    L'histoire  est simple à comprendre, facile à lire.

     

    Le personnage de Solveig, c'est une jeune fille qui voulait seulement faire ses études, voyager, découvrir la vie et le monde. Du genre droite dans ses baskets. Et d'un coup, la guerre tombe, elle est mobilisée sans avoir le moindre temps pour s'y préparer, tout va extrêmement vite. Elle est formée en tant que snipeur, puis envoyée sur le front où on lui demande de prendre des vies humaines. On ressent son traumatisme, sa détresse psychologique au début. Puis, par la force des choses, elle s'y fait. Elle devient froide, elle fait ce qu'elle a à faire, et si elle déteste ça, elle se dit que c'est sa famille qu'elle protège en exécutant les ordres. Elle devient un ange de la mort. Il est mine de rien assez facile de s'identifier à elle assez vite, dans sa façon d'être prise dans une situation traumatisante dont elle ne maitrise rien.

    Folder est un homme plutôt doux et protecteur envers Solveig, c'est son compagnon d'arme, celui qui assure ses arrières.

    Lev est froid, déterminé, campé sur ses idéaux et les ordres qu'il reçoit. Et pourtant, il sera capable de se raisonner en situation de danger imminent et de suivre la logique de quelqu'un qui sait mieux que lui, même si c'est lui qui est censé donner les ordres. 

    Les relations entre les personnages sont belles, ce qui rend la lecture presque douce par moment malgré le contexte.

    On ajoutera à cela des questionnements moraux sur la relation à l'ennemi qui sont intéressants. 

     

    Le contexte de la guerre fait tristement échos à l'actualité... Ce qui rend d'autant plus facile l'identification à Solveig, car avec la guerre en Ukraine en ce moment, qui ne s'est pas dit que ça pouvait arriver jusque chez nous ? Qui ne s'est pas demandé ce qu'il adviendrait à ce moment là ?

    Il y a deux idéologies et modèles différents entre les deux nations, qui ne se comprennent pas, et chacun se bat pour son idéal.

    Un contexte intéressant, pas simple, plutôt d'actualité aujourd'hui.

    Mais on est vraiment à l'échelle individuelle, et sur ce que les hommes qui se battent peuvent penser/ressentir, et j'ai trouvé cela intéressant. Après tout, chacun espère surtout protéger son pays, ses proches et sa famille.

    Et la relation interdite, qui m'a surprise au départ, permet d'aborder la question de la vision de l'ennemi et de possible relation avec lui. 

     

    Le style d'écriture est facile à lire, sans fioriture. J'ai bien aimé, même si la plume ne m'a pas vraiment marquée.

     

    La fin est pleine d'espoir. Un peu trop "Bisounours", idéale pour être crédible d'un point de vue global, mais elle est belle pour les personnages.

     

    En bref, une lecture intéressante, qui aborde les thèmes de la guerre et de son vécu par les soldats mobilisés, de ce que l'on protège dans cette situation, ainsi que la vision de l'ennemi et la relation avec lui. Même si je ne m'en souviendrais pas très longtemps, ce fut une bonne lecture avec des questions intéressantes de posées.

     

    En bref, ce que j'ai adoré : Les thèmes abordés et les questions posées.

    En bref, ce que je n'ai pas aimé : La fin qui manque de crédibilité à mes yeux.

     

    Citation :

     "Je m’obstine à vouloir survivre, major, pas à te sauver… et en montagne on ne survit pas seul, jamais. Si par bonheur d’autres étaient restés en vie, nos chances de sortir vivants de ces montagnes auraient augmentées."

    jo-jou

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