• C'était pas censé se passer comme ça, d'Eve Borelli

    C'était pas censé se passer comme ça, d'Eve Borelli

    C'était pas censé se passer comme ça, d'Eve Borelli 

    Année de publication (en France) : 2019

    Nombre de pages : 278

    ISBN : 978-2-2804-1933-8

    Autrice : Eve Borelli (site non trouvé)

    Éditeur : Collection &H

    Résumé :

     Les vacances en famille, c’est toujours un grand moment d’angoisse. L’heure du bilan, des crises de foie, des vexations et des sourires forcés. Cette année, chez les Stradavine, la fête de Pâques est pimentée par la venue de deux invitées. Il y a d’abord Léo, 25 ans, ravie de fuir ses parents qui la persécutent pour qu’elle trouve un « vrai travail » (depuis quand se déguiser en Simba n’est pas un vrai travail ?) et un « gentil garçon ». Et il y a Renata, la belle-fille psy allergique à la famille, aussi névrosée qu’attachante. Deux invitées dont la venue n’était pas prévue, et va tout changer : entre coups de foudre, virée impromptue en boîte, liaisons secrètes et crises de rire, la famille Stradavine va en voir de toutes les couleurs… pour le pire, mais surtout pour le meilleur !

     

    Ma note : 15/20

    Mon avis :

    J'ai lu ce livre il y a un petit moment (début novembre), donc je ne me souviens pas de tout. Cela dit, je me souviens avoir rigoler et passer un bon moment. 

     

    Chez les Stravadine, famille d'origine russe, les différentes fêtes sont toujours importantes. La grand-mère et ses trois petits-enfants adorent se retrouver à ces occasions. Cette année, pour Pâques, Alice, la petite dernière de la fratrie, ramène son amie Léo, qui n'a pas envie d'aller chez ses parents pour subir leurs remarques quant à tout ce qu'ils estiment devoir changer dans sa vie (son métier, sa vie amoureuse, et même la forme de son nez!). Et, avec beaucoup de difficulté pour la convaincre de venir, Henri, l'ainé, ramène sa compagne, Renata, psychologue avec un sérieux problème quant à la rencontre de sa belle-famille qu'elle repousse depuis des années (oui, oui, vous avez bien lu, années...). Il semble aussi que l'état de Violette, la grand-mère et cheffe de famille, préoccupe un peu le cadet de la fratrie, Camille. 

    On a donc une réunion de cette famille atypique, et la rencontre avec quelques pièces rapportées, qui ne simplifie pas les choses. En effet, c'est une famille où l'on est démonstratif et où les retrouvailles peuvent être bruyantes et effusives. Ça donne une histoire avec du peps, de l'énergie, où l'on se sent invité nous aussi à fêter Pâques avec eux dans une ambiance chaleureuse. 

     

    Les personnages sont tous sympathiques. L'histoire nous est raconté par les points de vue de Léo et Renata en alternance. C'est chouette d'avoir le point de vue des ces deux-là, qui sont extérieures à la famille et la découvre en même temps que nous, ça nous permet de nous mettre à leur place facilement et de nous intégrer à la famille en même temps qu'elles. 

    Léo est une jeune fille avec ses complexes, une fan de Disney qui en a fait son métier en se déguisant en Simba dans un parc de jeu pour enfant lors des anniversaires. Amie et colocataire de Camille, elles s'entendent toutes les deux très bien, et elle ne peut refuser la proposition qui lui aie faite pour Pâques, n'ayant aucune envie d'aller sans sa propre famille. 

    Alice est du genre assez déjantée, un caractère assez volcanique. Elle n'hésite pas à montrer ses sentiments. 

    Camillle affiche une certaine assurance, bien que manquant un peu de confiance. Il est gentleman et charmeur, têtu et du genre à se donner les moyens de ses ambitions. 

    Henri, le frère ainé, est posé, il a besoin de son quotidien bien réglé, assez lisse. Mais il sait aussi montrer ce qu'il ressent à ses proches. 

    Renata, sa compagne, est psychologue. Elle se débat avec son Freud intérieur, qui ne l'aide pas toujours à avancer. Avec un passif familial complexe, la rencontre avec la famille d'Henri lui fait peur, et ça fait plusieurs années qu'elle la repousse. Pour autant, elle est capable de remettre ses peurs de côté quand cela est nécessaire. 

    Violette, la grand-mère, a du peps pour son âge, et quelques secrets. 

    Une famille haute en couleur, pleine de vie et aussi d'amour. Vu qu'il s'agit d'un roman court avec pas mal de personnages, ils ne sont pas très développés, mais juste assez pour qu'on identifie bien la personnalité de chacun et leur enjeux dans ce week-end. 

     

    Le contexte de Pâques est sympathique, on nous présente quelques traditions familiale qui font plaisir à découvrir. L'accueil est festif, les cocottes en papier sont vraiment adorables. On se sent vraiment comme en famille dans ce roman, c'est une bonne ambiance. 

     

    Le style d'écriture est facile à lire. 

     

    La fin est assez facile à deviner, ça se finit bien, c'est sympathique. 

     

    En plus, il y a des citations à chaque début de chapitre, plutôt Disney quand c'est Léo, plus philosophique quand c'est Renata, toujours avec une pointe d'humour. 

     

    En bref, une lecture facile et agréable, c'est rapide donc tout n'est pas très développé et je ne m'en souviendrais pas très longtemps, mais ça aura le mérite de m'avoir fait passer un bon moment avec bonne humeur.  

     

    En bref, ce que j'ai adoré : La bonne humeur, l'amour que dégage la famille Stravadine. 

    En bref, ce que je n'ai pas aimé : C'était court et pas très développé. 

     

    Citation :

     "Il n’y a rien qui ne s’arrange en discutant. Je vous le jure ! Prenez cette imbécile d’Elsa, dans La Reine des neiges ! Si elle avait communiqué avec sa sœur au lieu de s’enfermer dans l’une des pièces du château pour jouer les indifférentes, ça ne se serait pas fini en tempête de magnitude 90 193 !"

    jo-jou

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