• Anne d'Avonlea, de Lucy Maud Montgomery

    Anne d'Avonlea, de Lucy Maud Montgomery

    Anne d'Avonlea, de Lucy Maud Montgomery

    Titre original : Anne of Avonlea (1909)

    Année de publication (en France) : 2021 pour la présente traduction (1986 pour la première traduction)

    Nombre de pages : 345

    ISBN : 9782381960135

    Autrice : Lucy Maud Montgomery

    Traductrice : Isabelle Gadoin

    Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture

    Résumé : (attention, spoil du premier tome !)

    À la mort de son père adoptif, Anne renonce à ses études pour se consacrer à l'enseignement. Institutrice à l'école d'Avonlea, elle exerce son métier avec fougue et passion. Mais l'arrivée de deux jumeaux, orphelins eux aussi, va troubler sa sérénité car ils vont lui en faire voir de toutes les couleurs.

     

    Ma note : 17/20

    Mon avis :

    Un tome 2 à la hauteur du premier. J'avais adoré rencontrer Anne enfant, si lumineuse. Et à l'aube de l'âge adulte, j'ai retrouvé Anne, toujours la même, juste plus mature, mais la même douceur, la même bienveillance, le même humour, les mêmes rêveries et aussi la même soif de découverte. 

    Elle est maintenant institutrice à Avonlea, dans l'école dont elle a elle même occupée les banc dans le premier tome. La vie poursuit son cours, elle apprend encore beaucoup. On suit ses diverses aventures, par exemple au sein d'un comité pour la beauté du village avec ses amis (comité formé à son initiative), ses diverses rencontres, ou encore son métier d'institutrice avec ses élèves où certaines choses ne se passent pas toujours comme elle les aurait idéalisées. On retrouve son amie de toujours Diana, ainsi que Gilbert avec lequel elle a étudié, qui enseigne dans un village voisin. Elle prend aussi part à l'éducation de Davy et Dora à Green Gables, de lointains parents de Marilla dont elle se voit confier la garde à la mort de leur mère.

    Bref, on continue à vivre de belles aventures aux côté d'Anne. C'est doux, surprenant juste comme il faut pour nous faire sourire des différents évènements qu'elle vit, il y a un côté à la fois plein d'innocence et de sagesse que j'aime beaucoup. 

     

    Le personnage d'Anne à dix-sept ans est toujours aussi singulier. Pleine d'imagination, de bonté, d'innocence, elle devient une jeune adulte en cohérence avec l'enfant qu'elle a été dans le tome précédent, prenant de la maturité mais aspirant toujours à beaucoup de rêveries et pleine de vie. Il est toujours aussi plaisant de la suivre, même si elle est plus posée que dans le tome précédent, elle n'en reste pas moins pétillante de vie et lumineuse. 

    Marilla prend de l'âge, mais la présence d'Anne lui a énormément appris, l'a beaucoup changée, elle s'est ouverte a nombre de choses. Une forme d'amour puissante les unie. Et grâce à Anne, elle est prête à accueillir deux jeunes orphelins, enfants de parents éloignés dans les parents sont décédés. 

    Les jumeaux, Davy et Dora, ne sauraient être plus différents l'un de l'autre. Quand l'une est un modèle de bonne conduite, vertueuse, calme, une enfant parfaite en somme, l'autre est un chenapan, adepte de toutes les bêtises faisables, même s'il a un bon fond et que ses frasques le rendent très attachant au final. 

    Mademoiselle Lewis est ce qu'on pourrait appeler une vieille fille, elle vit seule avec une servante, en marge de la société, dans une maison qu'on appelle le pavillon aux échos. Rien que le nom de sa demeure explique pourquoi Anne et elle s'entendent si bien dès leur rencontre. Son romantisme, son amour pour la liberté et la beauté des petites choses du quotidiens s'accordent à merveille avec le caractère de la jeune fille, c'est un personnage charmant, pétillant. 

    Monsieur Harrison est un homme particulier, au savoir vivre tout aussi particulier. Il aime sa solitude et son perroquet. Mais Anne sait charmer tout le monde, lui comprit.

    Gilbert devient un ami pour Anne, ils ont fait leurs études ensemble, eut leur diplôme ensemble, et commencent à exercer en tant qu'instituteur dans des écoles voisines. Beaucoup d'expériences communes qui les rapprochent. C'est un jeune homme intelligent, généreux et patient. 

    On a encore toute une galerie de personnages que j'ai apprécié suivre, chacun a ses particularités, Anne sait y faire pour entrer dans la vie et le cœur de chacun d'eux, et on les aime avec elle. 

     

    On retrouve Green Gables, cette maison qui est le premier foyer d'Anne, et dans lequel on se sent facilement chez soi aussi. Comme dans tout le livre en fait. Avonlea accueille cette jeune institutrice à bras ouverts, la vie lui tend les bras, et c'est très agréable pour nous, cet univers doux où l'on se sent bien. J'ai eu la sensation de me retrouver chez moi entre ces pages, c'était une lecture confortable, un livre doudou.

     

    Le style d'écriture est toujours aussi agréable et facile à lire. On retrouve moins le côté enfantin dans les descriptions, car Anne a grandit et la plume avec elle, mais elle a gardé toute sa poésie et un regard unique sur le monde, donc ça reste tout aussi plaisant. 

     

    La fin laisse de nouveau entrevoir une prochaine étape de la vie d'Anne, un pas de plus dans l'âge adulte pour le prochain tome, et on a envie de l'y accompagner. 

     

    Je salue à nouveau le magnifique travail éditorial avec un livre de toute beauté et très agréable à lire.

     

    En bref, j'ai envie de lire la suite pour retrouver cette ambiance si bienveillante qu'Anne sait apporter autour d'elle. 

     

    En bref, ce que j'ai adoré : Retrouver Anne qui grandit mais garde toute sa lumière et sa singularité, et me plonger dans cet univers et ce roman tout doux, voir même doudou.

    En bref, ce que je n'ai pas aimé : Excellente question !

     

    Chronique du tome 1

     

    Citation :

     "- Moi, je voudrais apporter de la beauté à la vie, dit Anne d'un ton rêveur. Je ne tiens pas à faire progresser le savoir, même si je reconnais que c'est l'ambition la plus noble. Je voudrais que grâce à moi, les gens aient une vie plus agréable... leur donner un petit moment de joie ou de bonheur qu'ils n'auraient jamais eu si je n'étais pas née.

    - Je crois que c'est ce que tu réussis à faire tous les jours, dit Gilbert, admiratif.

    Il avait raison. Anne était née enfant de la lumière. Une fois qu'elle avait croisé une vie en y glissant un sourire ou une parole comme un rayon de soleil, la personne voyait son existence, sur le moment en tous cas, comme belle, pleine d'espoir et d'estime."

    jo-jou

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