• Enchantments of ravens, de Margaret Rogerson

    Enchantments of ravens, de Margaret Rogerson

    Enchantements of ravens, de Margaret Rogerson

    Titre original : Enchantment of ravens (2017)

    Année de publication (en France) : 2021

    Nombre de pages : 381

    ISBN : 9782362314162

    Autrice : Margaret Rogerson

    Traducteur : Vincent Basset

    Éditeur : Editions Castelmore/Big Bang

    Résumé : (que je n'avais pas lu avant de lire le livre)

    Isobel est une jeune artiste peintre de grand talent, qui travaille pour des clients bien particuliers : les redoutables faés, des créatures immortelles capables de jeter de terribles sorts. Il y a néanmoins une chose que les faés envient terriblement aux humains : leur Art, car eux-mêmes sont incapables de tracer un trait de plume ou de faire cuire du pain sans tomber en poussière. Les tableaux d'Isobel sont très demandés, jusqu'à ce qu'elle reçoive la première commande exceptionnelle d'un membre de la famille royale, Corneille, le prince d'Automne.
    En peignant son portrait, la jeune femme fait une grave erreur : elle le représente avec dans le regard l'éclat d'un chagrin tel qu'en éprouvent seulement les mortels. En trahissant ainsi ce qui est considéré comme une faiblesse chez les Faés, elle a mis Corneille dans une position difficile, qui pourrait lui coûter la vie. Furieux, le prince l'oblige à le suivre jusque dans son royaume pour comparaître devant un tribunal - mais en chemin, ils vont tous deux se retrouver cernés d'ennemis, et contraints de s'en remettre l'un à l'autre pour survivre...

     

    Ma note : 15/20

    Mon avis :

    Un roman qui me faisait envie, notamment avec sa belle couverture. Ma coloc l'avait acheté, du coup je lui ai emprunté. A noter qu'elle avait été déçue, elle m'a dit que le résumé en disait trop, j'ai donc fait le choix de ne pas le lire avant de commencer le roman. En effet, le premier paragraphe pourrait suffire, mais bon, ce n'est pas non plus beaucoup trop. Dans tous les cas, j'ai bien apprécié ma lecture personnellement. 

     

    Concernant l'histoire, nous rencontrons Isobel, artiste peintre, qui a pour clients des faés. En effet, ces êtres immortels ne peuvent pas pratiquer d'art, alors ils adorent se procurer toutes formes d'art possibles auprès des humains. Les portraits d'Isobel ont leur petit succès, et elle a pu grâce à eux mettre sa famille à l'abris. 

    Mais le jour où Corneille, un prince qui n'avait pas remis les pieds chez les humains depuis plusieurs siècles, vient poser pour son portrait, les choses pourraient bien changer pour Isobel. Car ce portrait sera spécial et aura des conséquences inattendues. 

    J'ai bien aimé l'histoire. Elle est assez simple, certains éléments sont un peu évidents, mais tout n'est pas prévisible pour autant. Il y a pas mal de rebondissements qui mènent sur des chemins que je n'aurais pas soupçonnés, je ne me suis pas ennuyée, c'est facile de s'y laisser prendre. On ne manque pas d'action ou de péripéties. Une belle aventure que j'ai aimé suivre, en somme. 

     

    Isobel m'a plu, elle est intelligente, réfléchie et sait déjouer les tours des faés lorsqu'ils lui proposent sorts et charmes. Elle est droite dans ses convictions, avec un brin de malice et une dose d'humour. La voir évoluer au long de l'histoire et chercher à déjouer les ennuis qui se posent à elle est plaisant. Elle vit pour son Art, pour la peinture, et c'est beau de voir la passion qui l'anime, qui vit en elle, et dont elle ne se passerait pour rien au monde. 

    Les faés sont incapables de mentir mais très doués avec les mots, ce sont d'habiles manipulateurs de langage. Ils sont obligés de rendre les politesses qu'on leur adresse, et ne peuvent pratiquer la moindre forme d'Art, même la plus simple. Ils ne ressentent pas de vrais sentiments, se contentent de les imiter, et leur force fait leur valeur, chaque signe de faiblesse est exploité par les autres de manière impitoyable. Ils sont immortels et peuvent pratiquer des charmes et même des ensorcellement, ce avec quoi ils paient les humains, n'hésitant toutefois pas à leur jouer des tours quand leurs demandes ne sont pas assez précises.  

    Corneille est un prince faé, c'est un représentant assez original de son espèce. En effet, il accorde moins d'importance que d'autres à la politesse que lui doivent (selon son espèce) les humains, il est aussi moins retors. Son statut de prince lui confère une importance dont il est conscient, et qu'il se doit de conserver. C'est un personnage sympathique, mais sans réel plus pour moi.  

    Mouche, un autre faé, est un client régulier d'Isobel. Un personnage malicieux (encore plus que d'autres faés, je veux dire), qui m'a surprise.  

    On a donc des personnages sympathiques, bien que ce ne soit pas le gros plus de ce roman, j'ai apprécié les suivre.  

     

    Ce que j'ai plus aimé, c'est l'univers, plutôt travaillé. Je vous ai déjà parler des faés un peu plus haut, ce sont des êtres dont les détails changent en fonction des auteurs, j'ai bien aimé les choix fait ici à leur propos. Autre chose qui m'a plu, c'est le lien commercial qui existe entre humains et faés, qui est réfléchit, assez facile à comprendre, cohérent. Enfin, l'univers régit par les saisons est sympa.

     

    Le style d'écriture est assez particulier, mais personnellement, il m'a beaucoup plu ! On a un point de vue interne avec Isobel, mais pour autant, il lui arrive de presque briser le quatrième mur. Oui, je sais, expression issu du théâtre, pas forcément adaptée à un roman, mais c'est vraiment l'effet que ça m'a fait. Sans parler directement au lecteur, certaines remarques lui sont adressées, c'est un peu déstabilisant d'un premier abord, mais ça permet de créer une certaine proximité avec le personnage que j'ai appréciée. 

     

    La fin est bien, elle m'a surprise à plusieurs égards, je crois que je m'en souviendrai.

     

    En plus, on notera la beauté de cette édition faérique... l'objet livre est superbe, j'ai vraiment adoré les illustrations à l'intérieur. 

     

    En bref, c'est peut-être pas la fantasy de l'année, mais une histoire que j'ai appréciée, une plume qui a su me parler (littéralement), et un bon moment de lecture quand-même.  Je lui ai préféré le premier roman que j'ai lu de cette autrice, Sorcery of thorns, mais celui-là est pas mal non plus. 

     

    En bref, ce que j'ai adoré : Le personnage d'Isobel, la plume et sa façon de s'adresser au lecteur, l'univers travaillé, les révélations de fin qui m'ont surprise. 

    En bref, ce que je n'ai pas aimé : Le fait de ne pas trop m'attacher aux autres personnages. 

     

    Citation :

     "On raconte d'ailleurs qu'un poète de Bagatelle mourut de désespoir devant son incapacité à trouver des comparaisons dignes de rendre la beauté d'une faé. Je pense plutôt qu'il est mort d'un empoisonnement à l'arsenic, mais allez savoir."

    jo-jou

     

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